Tirée de "Kayak Magazine" (avril-mai 1995) par Didier
Plouhinec
La randonnée en kayak de mer a un énorme avantage sur la
randonnée à pied, l'embarcation transporte l'équivalent
de trois sacs à dos bien tassés. Afin de pouvoir vous procurer
un matériel de base et débuter la "rando" en mer
sans oublier l'indispensable, voici la check-list.
Pagayer
Sous le verbe pagayer, je regroupe tous les éléments indispensables
pour naviguer en kayak de mer lors d'une randonnée. Ces éléments
sont classés dans les catégories suivantes : matériel
de kayak de base, équipement de sécurité, vêtements
de mer, transport, vivres de mer et matériel de pêche.
1. Le matériel de kayak de base
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Le kayak : il doit
avoir des caissons bien étanches, être équipé
d'une pompe et bien sûr être en bon état (bouchons
de trappe, cale-pieds, lignes de vie...) |
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La jupette est en
néoprène ou en nylon, et doit s'ajuster au mieux à
l'hiloire. L'idéal est la jupette bi-matière : pontage
néoprène et cheminée à bretelles en nylon |
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La pagaie la meilleure
pour la randonnée est votre pagaie préférée,
celle que vous utilisez habituellement pour les longues distances
et l'esquimautage, celle qui ne vous donne pas d'ampoules aux mains |
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La brassière
doit être bien échancrée pour donner de l'aisance
et posséder un serrage à la taille. Il existe un modèle
expédition cinq poches dans lesquelles vous pouvez glisser
un sifflet et un mini-kit de fusées de détresse
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Le compas peut être
fixe ou démontable et possède une rose et non pas une
aiguille (ce n'est pas une boussole). Un couvre-compas le protège |
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La voile est très
agréable en grande rando, elle permet de se reposer, de manger
ou de pêcher à la traîne tout en faisant route,
c'est un "plus" |
2. L'équipement de sécurité
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La boîte de sécurité
contient le matériel indispensable pour naviguer en 5ème
catégorie : 3 feux rouges à main, 1 lampe électrique
étanche, 1 sifflet, 1 miroir héliographe, 1 sachet de
flurorescine, 1 petit compas et autres objets utiles : plaquettes
de survie, cyalume, carte téléphonique et liste de numéros
d'urgence, petite cordelette, tablettes de coramine-glucose...
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La carte de la zone
de navigation : préparer à l'avance la photocopie de
la carte pour l'étape du jour avec les routes prévues,
caps, distances, courants, heures de marée, sous pochette plastique
bien étanche |
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Le couteau, flottant,
est glissé dans son étui amarré sur le kayak |
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La mini-règle de navigation
permet des vérifications de route en mer. Elle mesure une vingtaine
de centimètres et se glisse sous les élastiques porte-cartes |
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Le compas de relèvement
de dimensions réduites, il vous donne la position pour une
navigation en vue de terre. Les fortunés s'achèteront
un GPS |
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La radio émetteur-récepteur
VHF est l'élément de sécurité par excellence,
elle coûte chère. Il existe des modèles étanches
où vous pouvez utiliser des sacs étanches. Elle donne
aussi la météo marine. |
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La pagaie de secours,
esquimau ou démontable, doit rester à portée
de main une fois que vous êtes dans votre cockpit |
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La ligne de remorquage |
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Le flotteur de pagaie
est constitué d'une planche de natation coupée en deux,
les deux parties superposées sont maintenues par 4 élastiques
de chambre à air : ce "paddle float" sera bien utile
pour remonter seul à bord du kayak... après un chavirage
inattendu, l'eau froide fait parfois oublier l'esquimautage-réflexe.
Ce flotteur sert aussi de siège isolant au bivouac. En mer,
il est fixé sur le pont |
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La montre vous donne votre
vitesse, ce qui est appréciable pour prévoir les changements
de météo et les loisirs hors-navigation : chasse sous-marine,
découvertes des "sommets" environnants
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3. Les vêtements de mer
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Le couvre-chef :
vous apprécierez la cagoule en fourrure polaire en hiver car
même abaissée, elle protège efficacement la nuque
et évite les courants d'air autour du cou. Pour l'été,
casquette ou chapeau sont de rigueur |
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Le Tee-shirt en
fibre polypropylène à manches longues genre Lifa : il
évacue la transpiration, sèche vite, et existe aussi
à col roulé ou à manches courtes |
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Le pull en fourrure
polaire complète idéalement le "lifa". Toujours
le garder à portée de main car à l'arrêt,
le corps refroidit vite |
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Le short néoprène
(en été) et le pantalon "Long John" (en hiver)
doivent être équipés d'une fermeture à
glissière permettant de se soulager en mer (prévoir
un contenant à bord faisant office d'urinoir et l'amarrer pour
ne pas le perdre) |
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L'anorak coupe-vent
est classique en kayak. En hiver, l'anorak étanche ou même
la combinaison sèche sont des gages de sécurité |
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Les chaussettes
en néoprène, bien souples |
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Les sandales "plastique"
viennent compléter les chaussettes en néoprène
dès que vous sortez du cockpit. Elles sont vraiment pratiques,
sans entretien et peu dispendieuses. En été, on les
porte aussi au bivouac, voire même en ville avec des socquettes
comme les Anglais |
4. Le transport
De nombreux kayaks de mer subissent de gros dégâts à
la mise à l'eau, au débarquement ou durant le transport.
Vu le poids d'un kayak en randonnée, ces risques sont encore augmentés.
Voici quelques accessoires qui prolongeront la vie de votre cher esquif
et vous économiseront fatigue et tourments.
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Le chariot démontable
en inox est l'aboutissement de discussions et de plusieurs modèles
de chariots artisanaux fabriqués par des amis kayakistes. Il
vaut mieux prévoir une goupille de rechange par sécurité |
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Les deux sangles
maintiennent le kayak sur le chariot en terrain accidenté comme
sur une plage de galets |
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Les protections de coque
sont des boudins ceinturant la coque du kayak lorsque ce dernier est
posé sur une surface dure et agressive (gravillons d'un parking).
Elles sont faciles à fabriquer avec un élastique, un
tuyau de gaz en caoutchouc, un tube de mousse et une chambre à
air de VTT. Lorsque l'on possède un chariot, il suffit d'une
seule protection pour la partie avant de la coque |
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Le sandow de pont
est toujours pratique pour fixer un petit sac sur le pont quand les
caissons sont pleins. Le munir de mousquetons en plastique aux deux
bouts |
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Le sac étanche
est une sécurité, un caisson sec ne le reste pas très
longtemps |
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Le cache-hiloire
garde votre cockpit propre durant le transport routier et permet aussi
de garder au sec les vêtements de mer que vous rangez soigneusement
dans votre cockpit, le soir, au bivouac avant la tombée de
la rosée |
5. Les vivres de mer
L'une des conditions indispensables pour garder son potentiel physique
sur l'eau en randonnée kayak est de manger avant la faim et de
boire avant la soif. Les vivres spécifiques à cet usage
doivent être placées à portée de main, sous
le filet de pont, dans le cockpit ou dans les poches de la brassière.
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La gourde à
eau ou la bouteille d'eau minérale (sur le pont) |
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La gourde isotherme
à thé (thé au miel, au citron, ou infusion) est
placée en bas du cockpit entre les jambes et maintenue par
un petit sandow |
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La bouteille isothermique
en inox à eau bouillante est logée dans le cale-genou
et sert pour la préparation en mer de repas lyophilisés
et soupes instantanées |
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La boîte hermétique
en plastique doit être ronde pour une réelle étanchéité,
et ni trop petite ni trop grande. (semoule, salade de riz) |
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La cuillère de mer,
en inox et retenue par un petit cordage nylon n'est qu'une cuillère
classique dont le manche a été raccourci et percé
pour l'assurer avec une cordelette |
6. Le matériel de pêche
Il entre dans la rubrique "pagayer" car il doit toujours être
prêt à servir. Il serait dommage de pagayer parfois pendant
plusieurs heures sur un repas gratuit sans essayer d'en profiter. Ce qui,
chez quelques kayakistes, est un véritable arsenal comprenant parfois,
en plus, tout l'attirail du chasseur sous-marin
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Une ligne à main,
en nylon de 50/100ème d'une longueur de 10 m |
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Une mitraillette à maquereaux
convenant pour d'autres espèces : lieus, aiguillettes |
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Un plomb de 300
g |
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Une mitraillette
et un plomb de rechange |
7. S'habiller
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La paire de chaussure
de randonnée offre un bon confort ainsi qu'une bonne imperméabilité
et permet des excursions dans l'arrière pays. Lorsque le programme
de navigation est chargé et ne laisse pas de temps pour visiter
les alentours, les demi-bottes en caoutchouc sont également
très pratiques et fortement appréciées dans les
régions à fortes pluviosités comme l'Ecosse par
exemple |
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Deux paires de chaussettes,
une grosse bien chaude et une paire plus fine |
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Une veste et un pantalon de
ciré, qui bien roulés prennent peu de place |
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Un couvre-chef :
chapeau ou cagoule, celui qui n'a pas été porté
en mer est donc sec. Le chapeau convient mieux pour la pluie ou un
soleil de plomb, la cagoule pour le froid sec. Il faut savoir que
le corps humain perd beaucoup de chaleur par la tête, le cou,
les flancs et l'aine ; protégez ces zones en priorité
par temps froid |
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Un tee-shirt à manches
longues en polypropylène genre Lifa qui pourra être
également porté en mer lorsque celui destiné
à cet usage est encore mouillé |
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Un tee-shirt classique
à l'effigie de votre club par exemple |
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Un sweat-shirt ou un pull-over |
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Une fourrure polaire
: le blouson est parfait. L'ensemble de ces quatre articles superposés
porté sous le ciré complet offre une excellente protection
tout le temps |
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Un slip ou un maillot de bain
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Un pantalon en toile
de l'armée qui a été étudié pour
son usage similaire |
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Un short, en été |
8. Manger
Décrire les menus types serait inutile car tous les goûts
sont dans la nature, aussi je préfère détailler les
ustensiles emportés pour cuisiner confortablement en plein air.
Il est conseillé de préparer ses menus à l'avance
pour ainsi emporter le strict nécessaire. Il faut savoir que les
efforts physiques soutenus et la vie en plein air, surtout au froid consomment
énormément de calories.
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Le pare-vent petit
modèle, en aluminium est pliant et permet d'économiser
le combustible du réchaud |
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Le réchaud Coleman
à essence C a un pouvoir calorifique important. L'essence auto
sans plomb est également compatible avec cet appareil mais
elle chauffe moins bien. L'essence C ne laisse ni trace ni odeur en
cas de fuite et sert aussi de détachant pour les vêtements
souillés par le mazout trop présent sur nos côtes.
Ce réchaud possède un réglage efficace du débit
pour mijoter des petits plats, chose impossible sur d'autres réchauds
puissants ne convenant que pour bouillir l'eau nécessaire aux
plats lyophilisés. La cuisine au gaz coûte plus chère
et prend plus de temps |
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Les bouteilles à carburant
sont en aluminium. 2 litres de carburant en plus du réservoir
plein du réchaud donnent une autonomie de 2 semaines ou plus
car parfois il est possible de griller du poisson au feu de bois |
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La popote aluminium
de type ROC ou CRO fait 17 cm de diamètre et passe dans les
trappes rondes classiques VCP et Henderson. Un faitout de grande dimension
est souhaitable pour cuire des fruits de mer (moules, crabes...) le
problème est de la ranger : dans certains cas derrière
le cale-pied si la cloison avant le permet. Les popotes inox sont
plus solides mais lourdes |
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La bouilloire alu
Trangia de 0,9 l se range impeccablement dans la popote |
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La petite poêle
en alu d'un diamètre de 18 cm maximum remplace mieux le couvercle
de la popote qui sert alors d'assiette |
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La chope à couvercle,
isotherme à double paroi, en plastique fort, d'une contenance
de 0,35 litre, évite la déperdition de chaleur pendant
l'absorption de la boisson ; le couvercle s'emboîtant en force
est percé de deux trous. Il permet de boire chaud même
par mer agitée sans risque de renverser ni de se brûler |
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La "boitatou"
rectangulaire (16x10x7 cm) contient l'indispensable :
- 2 mini ouvre-boîtes pliables
- clé universelle
- queue-pince preneuse
- petite et grande cuillère
- fourchette dont les manches sont raccourcis et percés puis
reliés par un lien en nylon
- 1 couteau multilames du genre couteau suisse
- 1 pierre à aiguiser
- 1 petite boîte d'allumettes étanches
- 1 briquet tempête Zippo
- 1 petit entonnoir à carburant
- 3 petites boîtes de pellicule photo contenant sel, poivre
et piment
- 1 "gratton-laveur" genre tampon Jex
- 1 petit flacon de liquide vaisselle
- 1 bouchon de matelas pneumatique
- 4 bracelets élastiques de différents diamètres
(chambre à air) |
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3 gourdes de 1,5 l,
qui avec la bouteille d'eau minérale et le thermos d'eau bouillante,
donnent une provision de 7 l d'eau soit 2 à 3 jours d'autonomie.
Le stockage des 3 gourdes est plus aisé qu'un jerrican de 5
l. Il est très pratique d'avoir une vache à eau de 5
l, seul moyen de faire le plein dans les lavabos |
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Des sacs pour congélateur
en double, fermés par des élastiques, remplacent les
emballages d'origine pour les aliments (pâtes, riz...) |
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Des sacs en toile
(taillés dans un vieux drap) protègent les sacs de congélateur
qui sont regroupés par types de denrées ou par menus.
Pour les extrémités du kayak, on fabrique des sacs triangulaires |
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Divers petits flacons
en plastique alimentaire pour l'huile, le vinaigre, le sucre en poudre,
le germe de blé, la moutarde... |
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2 boîtes plastiques
moulées pour 2 oeufs |
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2 tubes rechargeables
pour le miel et la confiture
- 1 boule à thé, rangée pleine dans le boîte
à thé
- du papier d'aluminium pour les grillades logé dans le tube
cartonné du papier essuie-tout
- du papier essuie-tout remplace avantageusement le torchon et le
papier hygiénique
- 2 filets de transport fabriqués dans de l'alèse de
chalut à crevettes, légers, solides, peu encombrants
et extensibles servent au transport des affaires, du kayak au bivouac,
pour le réapprovisionnement au village, pour le ramassage des
coquillages (moules...) |
9. Dormir
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La tente
La prendre facile à monter par grands vents si possible avec
une toile à pourrir. Cette bande de toile solide sur le ponton
inférieur du double toit permet de monter sa tente sans piquets,
avec des pierres... ce qui est fort intéressant sur des sols
très durs (cale, plage de galets) |
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Le drap de sac,
aussi appelé sac à viande est plus certain pour le confort,
l'hygiène et même l'isothermie. Le coudre aux dimensions
de votre sac de couchage, et prendre patience, on s'habitue à
l'effet "saucisson" |
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Le matelas : il
est inutile d'en faire l'économie car il permet de dormir à
l'aise presque partout ce qui facilite le choix du bivouac |
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Le gonfleur est
le complément du matelas pneumatique car il n'introduit pas
d'humidité dans les boudins comme le fait le gonflage à
la bouche |
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La lampe frontale
est suffisante en rando-kayak et laisse les mains libres |
Et voilà, avec la nourriture, cela fait 65 kilos. N'oubliez pas
: le léger dans les pointes, le lourd vers le centre.
Il vous faut encore de la place pour...
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- 1 savon spécial eau de mer
- 1 brosse à dents
- 1 tube de dentifrice
- 1 crème solaire à haut indice
- 1 serviette de bain
- 1 trousse à pharmacie
- 1 petit kit de couture logé dans une boîte de pellicule
photo
- 1 kit de réparations pour votre kayak : sikflex, mastic polyester...
- quelques élastiques
- des pinces à linge
- 1 petit carnet, 1 crayon à papier et 1 gomme pour le journal
de bord
- le chargeur 220 volts de la VHF : ça fait un moyen de plus
pour prendre contact avec la population locale
- 1 appareil photo, étanche si possible
- 1 paire de jumelles pour une utilisation à terre car en kayak
c'est presque impossible
- argent, devises, carte d'identité
- 1 petit sac à dos léger et souple, peu encombrant
- 1 ou 2 sacs étanches en plus
- quelques sacs poubelles |
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